mercredi 21 mai 2014

Trucs (1) et Liens (2)



Salut !

Je viens donner de mes nouvelles à mon blog, parce que sinon il va s’ennuyer.

Je n’ai pas encore commencé de nouvelle BD, ou plutôt si, j’en ai commencé trois, mais je ne les ai pas menées bien loin (deux pages à peine avant d’arrêter à chaque fois). En fait j’ai des idées d’univers et de personnages, mais j’ai du mal à trouver une histoire qui tienne la route, ce qui manquait déjà aux aventures de Gromf, et ce qui est un fâcheux défaut. Et puis j’avais un peu envie de faire autre chose aussi, après avoir passé plusieurs mois sur des planches ; du coup j’ai commencé d’autres projets qui n’ont rien à voir ! Je les posterai quand je les aurai terminés, ce qui pourrait prendre du temps vu la lenteur avec laquelle je fais tout ce que j’entreprends… mais ça viendra. Un jour. Probablement.



En attendant, quelques bons liens que j’ai trouvés ou qu’on m’a passés ces derniers temps :

Typographie & Littérature : Un blog intéressant sur les liens entre typographie et littérature.

Justice with Michael Sandel : Une série de cours sur l’éthique et la justice donnés à l’université de Harvard. C’est intéressant.

Sandwich Puissant : Un site absolument fabuleux qui saura vous donner le sourire si vous êtes sensible à ce type d’humour et d’art décroissant. Alexandre Dubois est mon héros ! ♥

Sufficiently Remarkable : Un webcomic commencé il y a relativement peu de temps. Ça raconte le quotidien d’une certaine Riti Mirabilay, qui vient de finir ses études d’art et qui galère. Le dessin est très bon et les personnages attachants, ça me rappelle un petit peu Girls with Slingshots qui est mon webcomic préféré.

Luchie : Un blog BD cool, par Lucie Bryon. Je me retrouve tout à fait dans la planche “Introspection”, entre autres !

aencre : Un blog artistique avec des illustrations dessinées, parfois animées, parfois séquentielles. C’est fait par Vincent Giard.

(Si vous cherchez d’autres blogs BD, il y en a plein sur blogsbd.fr.)

J’aime beaucoup les illustrations oniriques en noir et blanc de Sungwon.

Screenshots of Despair est un de mes Tumblr préférés ! Humour noir involontaire, captures d’écran pour programmes qui dépriment.

Noisli est un petit site-application sympathique, avec des bruits d’ambiance, des couleurs changeantes et un espace où on peut taper et sauvegarder du texte. Utile ? Peut-être, peut-être pas, peu importe.



Ah, et j’ai fait des petites illustrations pour deux pages Facebook d’un pote aussi — allez voir sur Journal d’un Connard Prétentieux (un texte autobiographique sur comment rater sa vie avec 145 de QI) (moi je n’en ai pas autant \o/) et sur Mentir C’est Très Vilain (une noble entreprise menée à combattre la désinformation sur les réseaux sociaux et autres) si vous voulez.

Tout cela me fait penser qu’il faudrait que je vous parle des projets de mes proches aussi, tiens. Il y en a plein (dont lui, justement !) qui font de la musique. Je posterai ça une autre fois.

Et puis il faudra que je parle de BD papier aussi ! Mais j’ai plus de mal à parler de BD que de romans, je ne sais pas pourquoi.

Pour finir, je vous poste cette vidéo qui est fsdlk,dfso"'é'èé"§'«*z :



et je vous souhaite une agréable journée — soirée — matinée — nuit — fin de journée — période temporelle étrange et/ou indéterminée — biffez les mentions inutiles.

Cinéma et Adaptations



J’aime bien le cinéma. Comme tout le monde, j’ai déjà vu des films que j’ai adorés, qui ont su me soutirer des larmes, des rêves, des rires, m’emporter dans des paysages magnifiques, des atmosphères riches, des intrigues passionnantes… Rien ne saurait remplacer l’expérience de voir un bon film.

Et pourtant, il y a quelque chose qui me gêne dans le cinéma. (Enfin, plusieurs, en vérité. Mais surtout une.)



C’est le fait qu’il a beaucoup trop tendance à utiliser les autres arts sans les respecter vraiment. Surtout la littérature, qu’il essaie carrément de phagocyter. Combien de films sont tirés de livres, pour combien d’œuvres originales ? J’aimerais bien savoir pourquoi les scénaristes préfèrent quasi-systématiquement imposer leurs visions d’œuvres existantes en les déformant plutôt que de créer quelque chose de neuf… il y a sans doute de bonnes raisons, mais je ne les ai pas trouvées.

Le problème avec les adaptations cinématographiques, c’est qu’il ne s’agit pas de simples relectures ou réinventions : par leur nature même, elles altèrent et appauvrissent les œuvres originales. Quand on lit un roman, l’imagination travaille, on se construit sa propre vision de l’univers, des personnages… le livre devient quelque chose de personnel, une collaboration entre l’auteur et le lecteur. Mais une fois le film sorti et ses images diffusées un peu partout, ce sont ces images-là qui s’imposent, qu’on le veuille ou non — et il devient très difficile de s’en défaire. Pour prendre un exemple connu : en 1975, chaque lecteur de The Lord of the Rings s’imaginait Gollum, Gandalf et les personnages à sa propre manière… Combien de gens s’imaginent Gollum autrement que sous les traits en images de synthèse qu’on lui connaît aujourd’hui ?

Déjà par principe, se réapproprier intégralement l’œuvre d’un autre artiste, je trouve ça discutable. Mais quand la reprise est destructrice, qu’elle devient plus populaire que l’original par le simple fait qu’elle soit plus vendeuse et plus « facile à consommer », et qu’en plus elle empêche d’apprécier l’original comme il le mériterait, je trouve qu’il y a un vrai problème, même éthique.

Et dans la culture générale collective, le film a tendance à supplanter carrément le livre. J’ai toujours une petite impression de tromperie sur la marchandise quand j’apprends que le film que je viens de voir et que j’ai trouvé très beau n’est qu’une adaptation et pas une histoire originale… Combien de gens savent que There Will Be Blood est basé sur Oil! d’Upton Sinclair ? Que La piel que habito est basé sur Mygale de Theirry Jonquet ? Des exemples comme ça, il y en a beaucoup trop.



Certes, les adaptations ne sont pas l’apanage du cinéma. Par exemple, nombre de reprises en musique deviennent plus connues que les originales, allant là aussi jusqu’à les supplanter… (et ce que je disais dans les deux paragraphes précédents vaut aussi pour les travaux des Daft Punk, pour ne citer qu’eux) mais ces reprises n’altèrent pas les pistes originales comme le font les adaptations cinématographiques, parce qu’elles « occupent le même espace » (= uniquement des sons dans les deux cas), s’écoutent de la même manière ; l’une n’empiète pas sur le territoire de l’autre. Quant aux adaptations en BD de romans, elles existent et peuvent être aussi dommageables, mais elles restent relativement rares — et je n’ai pas le souvenir d’en avoir vu une s’imposer face au livre original.

Ce que je concède, par contre, c’est que le pire type d’adaptation, celui des histoires « tirées de faits réels » importants (historiques, politiques…), dont on ne sait en général pas trop s’il faut les prendre comme des reconstitutions dignes de confiance ou comme des œuvres romancées, touche tous les arts (et la littérature en particulier). J’ai un vrai problème avec ces œuvres-là, qui déforment la réalité sans dire à quel point elles le font, et influencent forcément la vision des faits et des personnes que peuvent en avoir le grand public. Je ne sais pas comment aborder ces œuvres, qui désinforment toujours, sans tout à fait le cacher ni tout à fait l’avouer. Elles ont quelque chose d’inévitablement trompeur et manipulateur, de malsain même.



Pour en revenir aux rapports entre cinéma et autres arts, certains sont plus durs que moi encore :
« [… S]i le cinéma est un art, c’est celui qui les dévore tous, les réduit, les dénature. À commencer par la musique, qui n’est qu’un appui sentimental pour les personnages et les situations, une béquille, une chaise roulante pour transporter des images vers une émotion qu’elles sont incapables de produire par elles-mêmes.

De l’art pictural, le cinéma ne retient que l’efficacité des chromos publicitaires, l’éclairage satisfaisant toutes les paresses de l’œil. Quant aux belles lettres dont on se sert encore pour écrire des livres, le cinéma en fait des dialogues qu’il visse comme des tire-fond aux traverses du grand chemin sur lequel le scénario doit avancer, au mépris de l’histoire et de l’esthétique de l’auteur. »


… Bon, même si j’aime bien cet article, je suis moins sévère que l’auteur. À mes yeux, il n’y a aucun mal à créer une musique de film pour le film. C’est comme dessiner une case de bande dessinée : de l’art créé uniquement au service d’un autre art (et non pas créé en tant qu’une œuvre indépendante puis « réduit » en une autre œuvre). Quelque part, c’est vrai que c’est dommage (il m’arrive souvent de tomber sur une case de BD qui pourrait tout à fait tenir en tant qu’œuvre indépendante), mais la fin justifie souvent les moyens. Il serait dommage de ne pas faire ces sacrifices-là.



Je sais que tout ce que je viens de dire n’est pas la faute du cinéma en tant que médium ; plutôt celle du cinéma en tant qu’industrie. Ces pratiques sont celles d’un grand nombre de réalisateurs, mais pas de tous, heureusement. Je n’ai rien contre les films véritablement originaux, qui ont toute mon estime…

Mais pourquoi y a-t-il tant d’adaptations ? Et pourquoi les considère-t-on toujours comme un art noble, presque comme si voir un livre transformé en film était une consécration ? Est-ce le fait que l’on donne au livre original « des dimensions supplémentaires », peu importe le fait que le texte soit altéré ? Est-ce le fait que l’histoire devienne digérable en deux heures à peine, plus facilement et plus rapidement que dans le texte original ? Je ne sais pas trop.

lundi 19 mai 2014

♪ 21 : les voix rédemptrices des trois phases initiatiques le long de la mer

voice, books and FIRE 3 de Jakob Ullmann est une composition pour huit voix féminines, saxophone, flûte traversière, violon et violoncelle. C’est une musique très discrète, à écouter à bas volume, qui à vrai dire ressemble presque à de la lowercase music… Une multitude de traces et de fantômes sonores, basée sur d’anciens textes en grec, en araméen, en copte, en géorgien etc. et qui est censée être le fruit d’une réflexion sur les rapports entre musique et langage. Les instruments poussent de petits sifflements, des soupirs, des sons qui imitent presque les voix. Si on se promenait dans une très grande bibliothèque souterraine, avec d’énormes arches en pierre, des siècles et des siècles d’ouvrages partout et si les spectres des livres se mettaient à parler, ça ressemblerait un peu à ça.

J’ai cherché des informations sur la composition même et surtout la manière dont elle avait été jouée et chantée, parce que l’extrait de la « partition » à l’intérieur du digipak donne l’impression d’être totalement inutilisable. En fait, on dirait un collage cubiste-lettriste, ça ne ressemble pas du tout à une partition. Plein de coupures superposées dans tous les sens, aucune note, aucun texte en alphabet latin, et même des illustrations. J’imagine un compositeur fou qui balancerait ça à ses chanteuses et leur dirait « Débrouillez-vous, lol ! (Mais je veux que vous me chantiez la huitième page en rouge, hein, pas en zig-zag !) ». Comment la musique est-elle sortie de là ? Ça me frustre un peu de ne pas savoir.

En tout cas, ce disque est bon.

Si vous voulez écouter un extrait et voir la partition en question, allez voir chez Mimaroglu : CHECK THIS OUT YO



Along Yurikamome de Miche (à prononcer « mi - kay », de son vrai nom 宮田涼介) est un disque d’ambient qui ressemble à un feu d’artifice. Des mélodies calmes au piano superposées à des drones et à des textures rêches, presque aggressives — ça donne un disque d’ambient énergique et concis, ce qui est franchement paradoxal, mais c’est cool, j’aime bien les paradoxes. Along Yurikamome est un EP de six pistes, et on peut le télécharger gratuitement ici ou .

(Bon, par contre, il aurait pu soigner un peu la pochette, le 涼介. La photo floue de guingois aux couleurs criardes avec le texte même pas lissé, ça fait tache. (« Tache » sans accent circonflexe s’il vous plaît,  « tache » et « tâche » sont des mots différents, tout le monde les confond et ça m’agace un petit peu.))



phasen de René Margraff cache son jeu. Au début, on dirait un énième disque d’ambient légèrement bruitiste à la Tim Hecker*, mais… non. Le style de sons est similaire, l’album dans son « propos » est différent. Les huit pistes qui composent phasen ne sont pas floues, nostalgiques ou psychédéliques — chacune semble être un espace délimitant des impressions souvent contradictoires (appréhension et attente, violence et douceur, complexité et minimalisme…) le temps de quelques minutes, avant de s’arrêter presque brutalement. Et le contraste d’une piste à l’autre peut être fort : la dissonance d’“Abschüssig” rompt totalement avec le calme apparent de “rot gelb”, puis “rain (for Jeff Hanneman)” déferle carrément avec son absence de mélodie et de rythme, comme pour nous dire que non, ce disque n’est pas fait pour être écouté d’une oreille paresseuse, en musique de fond. Huit pistes pour à peine plus d’une demi-heure : phasen est court, peut-être un peu trop, mais il est surtout agréablement concis et marquant.

Pour écouter et acheter l’album, c’est ici. J’ai acheté le CD et j’ai reçu une diapositive Kodachrome avec des girafes bleues en fil de fer en cadeau, c’est sympa.

* D’ailleurs je trouve qu’il faudrait un nom pour ce genre.



J’aime The Redeemer de Dean Blunt. C’est un album d’art pop au son léché mais relativement dépouillé, presque abrupt par moments, avec beaucoup de pistes courtes et d’interludes — et une impression de vide quelque part. Le disque parle de séparation, d’ailleurs. “The Pedigree” et “Brutal”, qui ouvrent et ferment l’album, sont superbes… et bien que ce style de musique ait quelque chose de familier, je n’ai pas l’impression d’avoir déjà entendu quelque chose comme ça auparavant. Sans que je puisse dire ce qui, au juste, rend The Redeemer original.

Vous pouvez écouter l’album sur Youtube ici (et l’acheter où vous voulez).

Après avoir écouté The Redeemer, j’ai voulu voir ce que Dean Blunt avait fait d’autre et j’ai jeté une oreille à The Narcissist II. Ça n’a pas grand chose à voir, et c’est vraiment intéressant aussi. La liste de genres sur RYM parle de musique expérimentale, avec des traits de collages sonores, de soul psychédélique et de pop hypnagogique (je ne savais même pas que les deux derniers étaient considérés comme des genres).



J’avais un peu parlé de Gigi Masin le mois dernier, notamment de son morceau “Clouds” rendu célèbre par Björk et Nujabes, initialement sorti sur un split épuisé depuis des années… La plupart des disques de Gigi Masin (pas qu’il en ait sorti tant que ça) sont indisponibles aujourd’hui. Heureusement, le label Music from Memory a décidé de sortir une compilation rétrospective, intitulée Talk to the Sea, qui reprend des compositions de l’artiste à un peu toutes ses périodes (années 80 jusqu’à nos jours). Difficile de savoir lesquelles viennent de quelle époque, tant le style de l’artiste est resté pareil à lui-même ! C’est toujours de l’ambient avec un côté “musique de films”, des boucles mélodiques minimalistes et des nappes reposantes, une petit côté Brian Eno mais en plus chaud, plus expressif et moins cérébral… et j’aime décidément beaucoup cette musique, très classique, très facile d’accès, mais aussi très belle. Ça dure une heure et demie et je n’ai pas envie d’en sortir à la fin.

(Ma piste préférée est “The Nylon Dollar”, vous pouvez l’écouter ici — et aussi lire la critique de Test Pressing ici si vous voulez.)



Initiation d’ERAAS est un disque court et atmosphérique, art rock avec un petit côté post-rock. Les compositions sont rythmées mais le chant et les guitares sont presque en retrait ; c’est en grande partie l’atmosphère qui fait le disque, une ambiance sombre un peu gothique, qui ne contredit pas tant que ça l’aspect pop, presque dansant, des chansons. C’est un bon petit disque, qui donne encore trop peu pour jouer dans la cour des grands mais qui a un bon style et qui est accrocheur.

Pour écouter et acheter, c’est sur leur lien Bandcamp.



Il y a quelques semaines, j’avais parlé de Kill the King du Hafler Trio. (J’avais dit que cet album était excellent méga trop bien sa race, en mieux écrit, enfin j’espère. Disons que c’était difficile à résumer en une phrase.) Depuis, j’ai jeté à une oreille à plusieurs autres de ses disques, dont des collages qui m’ont plus ou moins plu, et surtout sa très bonne « trilogie en trois parties » (sic) sortie en 2002-2003 : Cleave: 9 Great Openings, No Man Put Asunder: 7 Fruitful and Seamless Unions et No More Twain, Of One Flesh: 11 Unequivocal Obsecrations. Trois albums basés sur un seul drone, très beau, qu’on retrouve identique dans chaque composition ; et des « événements » différents qui surviennent sur chaque volume.

C’est intéressant mais ça a quelque chose d’incongru, ce drone identique à chaque fois. La comparaison est foireuse, mais imaginez trois disques de rock qui seraient basés sur les mêmes instruments, les mêmes rythmes, les mêmes arrangements, les mêmes riffs à chaque fois — mais où les paroles, le chant et quelques-unes des mélodies changeraient. Qu’est-ce que vous feriez ? Moi, ce que je fais avec cette trilogie, c’est que j’écoute à chaque fois un des volumes au hasard. Je ne sais pas trop ce que ça donnerait d’écouter les trois à la suite.

Ah, et autant sur Kill the King, j’avais essayé de faire un effort pour voir quel lien il pouvait y avoir entre les textes du livret et la musique, autant là, j’ai la conviction que les textes sont du grand n’importe quoi et qu’on peut s’en passer totalement. Pour moi, cette musique-là n’a vocation qu’à être de la musique.

Il y a une critique dithyrambique mais bien informée et bien écrite des trois volumes sur 5:4, je vous y renvoie si ça vous intéresse. Et jetez-y une oreille à ces disques si vous aimez les drones.



Voilà voilà ; à part ça,

    * J’ai pas mal écouté Purple Rain de Prince, c’était cool.
        * J’ai de nouveau tenté d’écouter Highway ’61 Revisited de Bob Dylan, mais… non. Je n’y « comprends » décidément rien. Cette musique n’a aucune prise sur moi et je n’ai aucune prise sur elle.
                * J’ai voulu voir si je trouvais toujours le pop/rock indé des années 00 chiant. J’ai écouté une piste de Modest Mouse, une demi-piste de Death Cab for Cutie (elle m’a ennuyé avant la fin), une piste de Codeine, et je me suis dit que décidément, ce genre-là ne m’intéressait pas ou plus du tout.
                                * Je me suis rendu compte que je ne connaissais rien en blues. Du coup j’ai écouté un peu de John Lee Hooker et j’ai tout de suite eu l’impression qu’en fait si, je connaissais déjà, pour avoir entendu ce genre de chansons plein de fois sans trop y faire attention. Ça ne me plaît pas autant que Gigi Masin ou Prince, mais déjà plus que le pop/rock indé chiant des années 00, et ça me parle déjà un peu plus que Bob Dylan. Vous écoutez du blues, vous ?