Les petits glaçons naissent dans les congélateurs, et les petites frilles ailleurs parce qu'il fait froid là-dedans et les petites frilles c'est des chochottes qui meurent quand il fait trop froid. Quand les glaçons grandissent, ils deviennent soit des icebergs, soit des trolls élémentaires de glace qui jouent tous Sub Zero dans Mortal Kombat et les Ice Climbers dans Smash Bros — une tactique fourbe qui n'a pour but que de créer de nouveaux glaçons. Mais soyons pragmatiques et pensons à des applications possibles. Le réchauffement climatique, par exemple : serait-il possible de combattre le réchauffement climatique grâce aux glaçons et/ou aux trolls élémentaires de glace ? Pourrait-on construire, par exemple, un glaçonneur géant qui catapulterait de gros glaçons dans le soleil pour contrebalancer l'effet de nos centrales à charbon, de la déforestation, des pets de vaches et des Américains qui mangent trop de haricots ? Notons en passant que quand c'est bien préparé, c'est délicieux, les haricots. Les haricots rouges, on peut faire des plats mexicains avec, et les haricots verts on peut faire des plats d'un autre pays avec mais je sais pas lequel, la France sans doute, et avec plein de haricots dessinés sur des cartes on obtient le jeu de cartes allemand Bohnanza qui est plutôt fun si vous aimez les jeux de cartes allemands où il faut négocier, planter et récolter des haricots, il est aussi sorti en français mais je ne connais pas son nom en français (mon frère l'avait acheté à une époque où il n'était disponible qu'en allemand et le monsieur du magasin avait rajouté un petit papier imprimé avec les règles en français). Mais bref, revenons à notre sujet initial — pourrait-on envisager de remplacer les arbres qu'on a coupés par des arbres de glace, ce qui pourrait être joli en hiver s'il y a de la neige ? Hélas, on obtiendrait vite des arbres-flaques quand il fait doux, qui n'auraient plus du tout la forme d'arbres d'ailleurs, et en été on n'aurait plus rien. Rien qu'un peu de vapeur d'eau disparue en mémoire de l'arbre qui était là. Comme ce serait dérisoire. Pour ce qui est de l'idée du glaçonneur, qui devrait sans doute s'appeler canon à glace plutôt, la vitesse à laquelle il faudrait projeter les glaçons dans le soleil risquerait de les échauffer trop pour qu'ils restent gelés, et des glaçons chauds seraient forcément moins efficaces. Il faudrait demander à un ingénieur s'il n'y aurait pas moyen de limiter l'échauffement — par exemple en enrobant les glaçons d'autres glaçons très froids, eux-mêmes entourés de glaçons très très froids dans des sacs isothermes, si tant est que les sacs isothermes n'abîment pas le soleil. On pourrait peut-être faire un essai sur un mini-soleil avec un mini-glaçonneur avant. Ou tester le glaçonneur sur Donald Trump, ça serait encore mieux qu'une tarte à la crème. D'un point de vue utilitariste, balancer à peu près n'importe quoi dans la tronche de Donald Trump pourrait se justifier, mais je ne suis plus aussi convaincue du bienfondé de l'utilitarisme que quand j'étais jeune (les cours de Michael Sandel m'ont convaincue qu'il y avait plusieurs problèmes avec ça, et j'ai trouvé d'autres arguments contre depuis), sauf que je ne sais pas trop sur principes baser ma vie du coup. Digressons cependant de cette digression qui n'a que peu de rapport avec les glaçons (j'y reviendrai autre part, je ne sais pas où, je ne sais pas quand) et notons qu'il n'y a pas que l'écologie dans la vie ! Pensons aussi à, euh, autre chose. À la cinématographie ? Voilà, je pense à la cinématographie. Enfin j'essaie. Vaguement. Pensez-vous à la cinématographie ? Enfin vous faites comme vous voulez, hein, on peut aussi penser à une vache alpiniste ou à une grenouille qui grenouille. Il y a sans doute des liens entre glaçons et cinématographie, même si je ne vois pas lesquels (à moins éventuellement les glaçons dans les sodas qu'on peut acheter dans les cinémas, mais franchement quand je vais au cinéma — ce qui m'arrivait une fois tous les trois ans environ avant la pandémie, je ne sais pas si j'y retournerai aujourd'hui — c'est pour voir un film, pas pour boire du soda. D'ailleurs je ne bois jamais de soda. J'avais une parenthèse à fermer je crois ? Ah oui, voilà →) Y a-t-il des scènes de films cultes où les glaçons ont un rôle important ? Probablement, mais je n'en connais pas. La scène où l'on voit les vagues dans le verre d'eau qui annoncent les gros dinosaures qui débarquent dans Jurassic Park aurait-elle été meilleure, équivalente ou moins bonne si le verre avait été rempli de glaçons ? Voilà qui demanderait réflexion si je ne m'en foutais pas. Changeons donc de domaine et pensons plutôt à une brave vache alpiniste qui s'appelle Josiane. J'espère qu'elle n'a pas froid. Si elle a froid ce ne sont pas les glaçons qui vont l'aider. Bon courage Josiane ! On peut aussi penser à la calligraphie, domaine où les glaçons ne servent à rien non plus à ma connaissance. Pensons à autre chose donc. Mais à quoi ? Penser, cela demande réflexion. Au free jazz ? Non. À la topologie ? Probablement pas. Aux jeux vidéo ? Ah oui, là il y a quelque chose : que seraient les jeux de plate-forme 2D sans les mondes avec de la glace qui glisse ? Les puzzles dans les temples de glace de Zelda où il faut pousser des gros blocs ? J'aime bien les mondes de glace dans les jeux vidéo parce qu'en général il y a de la chouette musique. Quoi qu'il en soit, les glaçons sont surtout très utiles pour faire des cocktails (je sais en faire maintenant, si vous voulez des trucs ou des recettes je peux vous en donner, même si c'est sans doute encore pire pour la santé que les sodas) ou pour se rafraîchir par temps de canicule, quand les glaçons dans l'eau redonnent un peu confiance en la vie qui, soyons honnêtes, serait meilleure sans les canicules. Mais serait un peu moins bonne sans les glaçons. À mon avis.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire