· The Necks, c’est un groupe incroyablement cool de jazz/ambient expérimental. Pour être honnête, Drive By n’est pas leur meilleur album : il y a des parties que j’adore (cette mélodie au piano qui revient, toute simple mais parfaite !) et d’autres qui m’ennuient (les parties dissonantes qui gâchent un peu le voyage). Mais c’est le premier que j’ai découvert de leur discographie, et c’est lui qui m’a donné envie d’écouter tous les autres. Si vous aimez l’ambient, les sonorités jazz et les longues pistes, franchement, il faut que vous écoutiez The Necks. Vous vous demanderez comment vous avez pu vous en passer.
· Aquatic, c’est le meilleur album des Necks et l’un de mes albums préférés tout court. Superbe. J’avais écrit une critique dessus en anglais sur mon ancien blog, mais j’ai du mal à décrire ce genre de musique…
· Sorcery/Geography de Witxes, c’est un album de dark ambient dans lequel on se perd sans s’égarer entièrement ; on y trouve du saxophone, de la guitare, du chant, plein de jeux de textures, des influences comme Tim Hecker, Bohren & der Club of Gore ou Rafael Anton Irisarri… et de grands éclats lumineux, parce que Sorcery/Geography n’est pas glauque ni lugubre. C’est un très joli jeu de labyrinthes, de miroirs et de clairs-obscurs.
· Voices from the Lake (éponyme (je sais qu’il faut dire “homonyme” en français mais je dis “éponyme” quand même)), c’est un superbe disque d’ambient techno qui évolue très lentement mais pile à la vitesse qu’il faut, et passe des abysses minimalistes à une surface illuminée en une demi-heure, avant de redescendre vers les profondeurs crépusculaires. Le tout sans aucune faute. Meilleur album sorti en 2012 selon moi (et oui, j’ai aussi écouté The Seer et Bish Bosch).
· Ottoman Black de Jason Crumer, c’est l’un des meilleurs albums de noise que j’ai écoutés pour le moment. Un disque à histoire (ou à thèse ?) insondable, racontée par sensations, par sentiments, sans un seul mot — un disque coup-de-poing qui n’est d’ailleurs pas assourdissant tout le long mais contient pas mal de passages ambient entre autres. J’avais commencé à écrire une longue critique dessus et j’ai arrêté pour des raisons qui n’ont rien à voir avec la musique… j’en reparlerai, l’affaire est trop longue pour résumer ça en un paragraphe.
· Climate of Hunter est mon album préféré de Scott Walker. Un excellent disque de rock, sombre et électrique, quelque part entre son côté baroque pop des années 60 et les disques glauques expérimentaux qu’il sort depuis Tilt.
· Isolation de Pulusha, c’est un petit bijou d’ambient qui dure vingt minutes à peine ; une collaboration entre Mark Pritchard (de Global Communication, le groupe d’ambient qui a sorti le grand classique 76:14) et Kirsty Hawkshaw (la chanteuse d’Opus III, un groupe de trance que j’aime beaucoup aussi).
· Лёгкое дело холод (le seul album de Стук бамбука в XI часов, écrivez “Stuk Bambuka v XI Chasov” si vous avez du mal avec le cyrillique), c’est le trip-hop le plus glacial, le plus désolé, et l’un des plus expérimentaux qui existent. Il n’est plus disponible nulle part ; en attendant une réédition hypothétique, vous pouvez aller le télécharger ici.
· Kithless de Pedestrian Deposit, c’est un disque de musique électro-acoustique (à la limite du noise parfois) qui évoque l’effort, la douleur, la misère et plein de sensations corporelles. Une tragédie bruitistico-musicale.
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